Frederik Roeder économiste allemand a étudié la gestion hospitalière, l’économie de la santé et le commerce international dans les universités de Göttingen (Allemagne), de Bayreuth (Allemagne), de Maribor (Slovénie) et à l’Université Tongji de Shanghai (Chine). Il dirige Healthcare Solutions et est également professeur invité à la l'Université Lithuanienne de Sciences de la Santé de même qu’à l’Ilia State University (Géorgie.) Il est également chercheur associé à l'Institut Economique de Montreal.
Michael Schlander
Médecin et économiste le Professeur Michael Schlander enseigne l'économie de la santé à l'Université de Heidelberg ainsi que la gestion de l'innovation en économie de la santé à l'Université de Sciences Economiques Appliquées de l'Université de Ludwigshafen. Il a fondé l'Institut pour l'Innovation et l'Evaluation de la santé (Inno Val HC) et a notamment étudié le rôle et les imites des processus d'évaluation d'efficacité économique dans le domaine de la santé
Nicoleta Acatrinei
Nicoleta Acatrinei est à la fois diplomée en economie et en théologie. Elle a ecrit un livre remarqué "St Jean Chrysostome et l'Homo Oeconomicus" qui explore notamment les racines theologiques de l'ethique du marché. Elle termine actuellement une thèse de doctorat sur l'éthique & l'économie à l'Ecole Polytecnique Fédérale de Zurich. Elle collabore avec Médecine & Liberté en qualité de chargée de recherche sur l'Ethique et l'Economie depuis fevrier 2009.
Francis Thevoz
Chirurgien cardio-vasculaire de formation et ancien président de la Société Vaudoise de Médecine, le Dr Francis Thevoz a dirigé le département des finances de la Ville de Lausanne en qualté de municipal élu. Il est député au Grand Conseil et siège à la commission des finances. Francis participera notamment au suivi de notre projet Privamed-Pro
Sophie Crespo
Après des études médicales à la Faculté de médecine de l'Université de Bâle, le Dr Sophie Crespo, consultante pour nos projets de publications et séminaires, est spécialiste FMH en médecine interne et en anesthésiologie.
Contact: sophiecrespomd@medlib.ch
Fabienne Gay-Crosier
Le Dr Fabienne Gay Crosier, allergologue et immunologue, a rejoint notre Conseil consultatif medical en 2014. Elle a notemment été présidente de la Commission de politique professionnelle de la SSAI et déléguée suppléante de la Chambre médicale FMH pour l'AMG et de la Societé Romande de Médecine. Elle est fermement engagée dans la défense de la médecine libérale depuis plusieurs années. Auteur "Geneva's White Paper on Allergy" Fillon Imprimerie (2015.)
Dr Loredana D'Amato Sizonenko
Le Dr D'Amato Sizonenko est geneticiste. Elle est resposable de l'antenne Suisse d'Orphanet: une organisation internationale qui développe notamment une base de donnéees sur les maladies rares et médciaments orphelins afin d'améliorer le diagnostic, la prise en charge et le traitement de patients souffrant de maladies rares.
Martín Krause
Enseigne l'Economie à l'Unversité de Buenos Aires et dirige le Centre Argentin d'Investigation sur les Institutions et Marchés
Philip Stevens
Dirige le progamme Santé de l'International Policy Network, Londres. Auteur de nombreuses publications dont Fighting the diseases of Poverty (2007), Free trade for better health (2006) et The 10/90 Gap and the diseases of poverty (2004).
Shahnaz radjy
Titulaire d'une licence en Biologie de l'Université de Pensylvanie, Shanaz a initialement travaillé bénévolement dans des Hopitaux en Bolivie ou elle a fondé A-TIC une entreprise IT. Elle a collaboré avec l'OIT dans l'organisation d'évènements et a travaillé pour le Forum Economique Mondial de Davos. Elle réside à présent à New York et travaille dans le domaine de la prévention santé.
Bart Madden
Bartley Madden, chercheur indépendant, a conçu un modèle economique expérimental (Dual Tracking) destiné à accélèrer l'accès aux substances thérapeutiques nouvelles, ceci avant le terme des processus adminstratifs d'enregistrement Ce concept est soutenu par le Prof. Vernon Smith, prix Nobel d'économie en 2002 qui a préfacé la monographie de Bart Madden: "Dual Tracking:More Choices, Better Health". Une version française de cet ouvrage, a été produite par Médecine et Liberté et sera présentée lors de la conférence.
Stefan Metzeler
Diplomé de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Specialiste en technologie de l'information et propriétaire de Amadeus IT. Représentant de ISIL pour la Suisse
Contact: smetzeler@medlib.ch
Pierre Bessard
Délégué général de l'Institut Constant de Rebecque, Lausanne, et Directeur du Liberales Institut, Zurich
Henri Siegenthaler
Président de la Société Suisse pour l'Indépendance de la Médecine et rédacteur en chef du Journal médical "Le Médecin et son Patient". Auteur de "Serons-nous tous euthanasiés?" Ed. Cabedita (2015).
Pierre Lemieux
Professeur d'économie à Université du Québec en Outaouais et auteur de nombreux ouvrages dint "Le droit de porter des armes" (Paris: Les Belles-Lettres, 2003) ,"Comprendre l'économie"(Les Belles-Lettres 2008) ou "Public Health Insurance under a Non Benevolent State". Editeur de la tribune online Liberté au Canada"
Georges Lane
Georges Lane est un expert reconnu en matière de Sécurité Sociale. Enseigne l’économie de l’assurance à l'Université Paris-Dauphine.
Ernest Truffer
Médecin ORL et philosophe médical suisse. Autheur de nombreux ecrits en défense de l'ethique Hippocratique parus dans divers journaux et revues médicales ainsi que dans son blog Sens Commun.
Ernest est malheureusement décédé le 11 mars 2015 et sera profondément regretté par tous ceux qui l'ont connu. Son approche ethique de la mission médicale qu'il défendait sans compromis, est au coeur des principes fondateurs de Médecine et Liberté.
Gabriel Calzada
Professeur d'économie à l'Université Rey Juan Carlos, Madrid. Fondateur de Medicina en Libertad (Medlib.es) et de l'Institut Juan de Mariana, Madrid.
Gabriel est à présent recteur de l'Université Francisco Marroquin, au Guatémala. Il est également président de la Société du Mont-Pélerin.
Victoria Curzon Price
Professeur d'économie à L'Université de Genève. Présidente de l'Institut Constant de Rebecque. Ancien président de la Société du Mt Pelerin. Memebre du Grand Conseil de Genève.
Rudolf Mayer
Opthalmologue à Lausanne, Rudolf Mayer défend depuis de nombreuses années l'autonomie médicale dans le débat politique Suisse sur la santé. Il fait partie du comité de rédaction de la revue médicale suisse de politique de santé "Le Médecin et son Patient"
Alphonse Crespo
Fondateur de Médecine et Liberté
Chirurgien orthopédiste. Directeur de Med-consilium service d'avis & expertises médicales LAA. Vice-président du comité de l'Institut Libéral. Président du Cercle de philosophie politique Benjamin Constant. Membre de la Fédération des Médecins Suisses (FMH), de la Société Suisse d'Orthopédie (SSO), de l'Association Romande de praticiens en expertise médicale (ARPEM), de la Société Vaudoise de Médecine (SVM) et du Comité de Rédaction du Courrier du Médecin Vaudois.
Auteur de
« Esculape Foudroyé » Les Belles-Lettres Paris, 1991 (ISBN 2-251-39008-4), ainsi que de nombreux essais et articles dont:
« D'Adam Smith à Karl Marx... et retour. En passant par le groupe de Coppet», 2011 Insitut Coppet (lire en ligne)
« Hippocrate et le Marché: La médecine face à l’économie» dans « Orthopädie an der Schwelle » Luzi Dubs (Hrsg.) Verlag Hans Huber 2000 (ISBN 3-456-83508-6)
« Une Sieste à La Havane et autres récits Obituaires » (fiction) 2005 Theles, Paris (ISBN 2-84776-506-9)
Serban Sichitiu
Privat-Docent et pédiatre, Serban Sichitiu est un de fondateurs de l'Union Patients-Médecins, association née en 1996 et active en Suisse dans la défense de la liberté des médecins et des patients.
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Physicians and Authoritarianism in History
This text is exerpted from a paper to be published in "The Hazards of Harassing Doctors : Regulation and Reaction in transatlantic healthcare" © CMPI, NY 2008
"The fate of individuals who choose to devote themselves to the art of healing has varied greatly in the course of history. Some healers became saints or icons; others were burnt at the stake. The status of physicians in society intimately reflects perceptions and beliefs related to illness and disease at given times and places. The institutional architecture and social or legal frameworks produced by dominant creeds or ideologies also impinge on the outcome of their endeavours as healers. In his first aphorism, Hippocrates, the "father of medicine" overtly acknowledged this influence of "external circumstances" on successes or failures of the art.
The professed objectives of doctors, the knowledge that they are perceived as holding or that they duly acquire, compounded by the strong emotional impact of suffering and disease has naturally tended to put them in position of authority. Their power has seldom found itself in open conflict with that of rulers. The might inherent to medicine and that wielded by kings or presidents do not operate at the same levels and are of a different nature. Physicians however, have had to contend or to compromise with existing societal power structures often at the expense of the essence of their trade. The tragic history of totalitarianism in 20th century Europe shows how indiscriminate allegiance to state authority or to reigning ideologies can easily pervert medical power.
At the dawn of medicine, the power of primitive healers emerged from magic, superstition or religion. It seldom strayed far from that of kings or rulers who invariably draw their legitimacy from the same sources." In ancient Mesopotamia, all strata of society were ultimately subjected to the rule of the king. Certain categories of healers enjoyed the status of priests. Religious privileges partly shielded them from the monarch's authority. Others: in particular the street surgeons were answerable to arbitrary laws and decrees. The Hammurabi Code established fees for given procedures. It also set sentences for unsuccessful treatments; compensation was based on the eye for an eye principle with some exceptions: a doctor’s eye had less value than a nobleman’s tooth, while a doctor’s finger was worth more than a slave’s life. This heavily authoritarian environment produced little progress in the art of healing. Ailing Babylonians took to the custom described by Herodotus of shunning healers and exposing their ailments on the marketplace hoping that some passer-by who may once have suffered from the same symptoms might stop and give advice.
The scientific foundations and the ethical principles that have guided and enlightened medical progress throughout its history can be traced back to Ancient Greece. They were the product of a society that combined great intellectual liberty, a deep respect for reason and a strong marketplace. Greek physicians contracted directly with patients in an extremely competitive environment. They had to rely on good prognosis and on reputation rather than on protection from the state or from the gods to earn their living. If one looks at the history of medicine to this date one can see significant advances whenever physicians have practiced their trade without intrusion of religious or secular authority. When they relinquish professional autonomy for whatever cause, physicians forsake responsibility with effects on their ethical commitment and on the progress of their art.
As from the 19th Century, physicians have had to cope with ideologies that attempted to empty medicine of its market essence. Bismarckian and Marxist concepts on the omnipotent, omniscient and omnipresent functions of the state captured the medical trade with lasting consequences. The effects of socialist dialectics on medical minds are felt to this day. Modern doctors are not at ease with the thought of patients as consumers or illness as a market even though this notion was self evident to their predecessors, starting with Hippocrates. They fail to grasp the mechanisms of exchange and contract in a free society or the functions of price and profit (a Marxist sin). This has made physicians vulnerable whenever their earnings have been questioned or attacked by those who wished to socialize and subdue their profession.
Before laws did the rest, the whiplashes that drove the medical profession out of the market were not altogether painful. Collectivist ideologues lured and lulled the mainstream of the profession into seemingly secure state protected cartels or state enforced monopolies. Subtle perks and short-lived privileges bought the submissiveness of doctors, though there were instances when the goading was less tactful. Aneurin Bevan's celebrated “I shall stuff their mouths with gold!” at the inception of the NHS, still rings loudly in the ears of older British physicians yet left to wonder where the gold went. Alternatively pressures bedeviling profit as incompatible with their altruistic mission, inhibited doctors from openly striving for high revenues.
By yielding on incomes, European physicians forfeited economic power and gradually lost their grip on their tools. Doctors can no longer afford to purchase some of the heavy hardware that goes in par with modern health technology, let alone to own and run hospitals. Property means control. In the best of cases, professionals are able to partner with business investors or charitable foundations for the acquisition and management of heavy technical equipment, surgical facilities or hospitals. In most instances however doctors have allowed these to fall into the hands of government and its subsidized proxies. The interests of patients rarely conflict with those of physicians. The same cannot be said of government planners and regulators. Healthcare is but one among many conflicting priorities that modern policy-makers choose to tackle.
17 février 2008